Kepler Track

×Récit de la journée

Lac Te Anau - Kepler Track

Après la rando en bord de mer dans l’Abel Tasman National Park, nous voulions voir un peu de montagne. Le plus prisé des treks néo-zélandais, le Milford Track, devant être réservé un an à l’avance ou presque nous nous sommes rabattus sur le Kepler Track qui à l’avantage de partir directement de Te Anau.
La forêt du Kepler Track

Départ matinal de Queenstown, à 7h en Naked Bus, pour 2h de route. Il nous dépose au DOC, le point d’info officiel des autorités ou nous avons tout juste le temps de récupérer nos laissez-passer (c’est pas simple la rando en NZ)  et d’attraper la navette pour le départ du Track. On gagne ainsi quelques précieux kilomètres au bord de la route, donc pas les plus passionnants. On aurait pu prendre un bateau taxi, mais comme c’était impossible à réserver on a préféré assurer le coup.
Chute d'eau près d'Iris Burn Hut

La rando démarre sur les bords du lac Te Anau, avec de jolies montagnes en fond, puis s’engouffre rapidement dans la forêt. Pendant près de 3h on se retrouve sur un chemin tout aménagé au milieu d’une forêt très tourmentée, un peu comme chez les Zents. C’est dans la forêt que nous faisons le gros des 1000m de dénivelé de la journée. Quand nous ressortons des sous-bois, la vue a radicalement changé, toutes les montagnes du Southland s’étendent à perte de vue, dans un vent fort qui balaie les nuages.
Luxmore Hut

Le refuge n’est qu’à quelques minutes. Ce sera notre seule nuit pour tester les refuges néo-zélandais, dans le Luxmore Hut. Un grand dortoir un peu sale, mais qui suffira, et une grande salle commune. Pour info, il y a des plaques de cuisson donc pas besoin de monter son réchaud. Il y a un gardien mais apparemment passer le balai n’est pas dans ses attributions, et comme il n’y a pas de restauration dans le refuge, on se demande à quoi il sert à part contrôler les billets. La bonne planque ce boulot. On aura quand même un élément de réponse quand le soir il réunit tout le monde pour un briefing interminable sur la sécurité du site. L’impression d’être un enfant de 4 ans à qui on fait la leçon. Et puis un peu tard de prévenir de bien ouvrir les fenêtres pendant la cuisson quand le briefing à lieu après le repas.
Kepler Track

Deuxième jour, grand beau, le vent fort de la nuit à fini de chasser les nuages. Cette journée ne se déroule quasiment qu’en altitude, on va juste en prendre plein les yeux.
Vue sur le lac de Te Anau

Mais il ne faut pas oublier de se reposer, c’est les vacances après tout.
Sur le Kepler Track

Après 7h de rando et une bonne descente, nous arrivons à Iris Burn Campsite. Ils ont le sens des affaires. Ils installent le camp dans un marais infesté de moustiques, enfin de sandfly, avec le refuge à côté et tu dises que tu peux upgrader vers le refuge (sans aucun service je le rappelle) pour seulement 36€. Grrrrr. Alors qu’il y  avait de superbe emplacement à l’abri des moustiques et à côté d’une source d’eau. Mais comme il est interdit de sortir du chemin…
Iris Burn Camp Site

Dernier jour. Une longue marche nous attend car nous voulons boucler le parcours en trois jours seulement, mais on met en gros moitié moins de temps que ce qui est annoncé sur les panneaux. La vallée présente plein de traces d’ancien glissements de terrains impressionnants, et le chemin doit parfois faire des détours, mais les gardes du parc ont le sens de l’humour.
Danger sur le Kepler Track

On a terminé Kepler Track. Le Milford Track, le plus réputé de Nouvelle-Zélande, quant à lui, doit être réservé un an à l’avance. Mais nous ne regrettons pas car c’est aussi beaucoup moins cher, pour des paysages je pense équivalent. Au Milford il n’y a pas de campsite, que des refuges. Et la logistique est plus simple également. Notre navette nous attend et en quelques minutes nous voilà de retour à Te Anau, où nous allons pouvoir nous reposer un peu.
Shallow Bay près de Moturau Hut

Publié le: 27 mars 2013

Auteur: Guillaume Orsal

Catégorie: Blog, Ile du Sud, Océanie

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