Le gars de la location de voiture m’avait dit deux choses : « C’est limité à 100 mais les routes sont en conséquence. Et n’amenez pas la voiture sur une piste à 4×4. »
Sur le moment, je n’y ai pas prêté garde. Arrivé sur la 2×3 voies qui sort d’Auckland, j’ai trouvé ça un peu lent. Mais une heure après, la grosse nationale s’était transformée en une petite route de montagne. On était pourtant bien toujours sur la route nationale 1, ou la « statiway » comme dit le gps de Google qui ne sait pas lire l’anglais de State Highway. Et en effet toutes les routes du pays sont comme ça. Pas besoin de radar dans ce pays puisque seul Sébastien Loeb peut dépasser le 100 sur ces routes.
Je venais d’expérimenter la première consigne qui m’avait été donnée. Je ne pensais pas être confronté si rapidement à la deuxième. C’était sans compter sur la SH43, autrement appelé « Forgotten World Highway » ! Elle passe au milieu de nul part, longeant le parc national Whanganui. Impossible de prendre un autre chemin, le premier détour fait 150 km. Le GPS avait d’ailleurs annoncé : « Prochain carrefour dans 134 km ». Que de la petite route tortueuse. Quand soudain, après une bonne heure de route, un panneau nous annonce 16 km de piste… Rien que ça ! On est toujours sur la route nationale ! La voiture qui dérape régulièrement, des ponts à une seule voie, des croisements bien serrés. Bref que du bonheur.
A mesure que l’on s’enfonce dans cette forêt dense, on se demande si l’on va arriver quelque part ou finir chez Zorglub en Palombie : Tnemesuerueh no a inif rap rebmot rus nu Regrub Gnik. Eviv Bulgroz !
Publié le: 12 mars 2013
Auteur:
Catégorie: Blog, Ile du Nord, Océanie
Tags: Nouvelle-Zélande, Tongariro
